L’économie sociale et solidaire (ESS) est de plus en plus au premier plan de l’agenda politique. Après un travail considérable du RIPESS, comme l’explique Yvon Poirier, conseiller du RIPESS , dans cette récente publication, la première résolution de l’ONU A/RES/77/281 « Promouvoir l’économie sociale et solidaire pour le développement durable » a été adoptée en avril 2023. Grâce à elle et à la « Résolution sur le travail décent et l’économie sociale et solidaire » de la 110e Conférence internationale du travail en juin 2022, un cadre juridique a été créé qui n’existait pas auparavant et qui soutient le plaidoyer et l’action de changement de milliers de praticien.ne.s et d’activistes pour la transformation éco-sociale pour laquelle l’ESS travaille et plaide.

Aujourd’hui, à 13:31h, NY ; 17:31h CET ; l’Assemblée générale des Nations Unies a de nouveau approuvé cette vision transformatrice avec une nouvelle résolution, « Sustainable development: promoting the social and solidarity economy for sustainable development »:

En grande partie grâce au travail de plaidoyer du Groupe de travail interinstitutions des Nations Unies sur l’économie sociale et solidaire. Ce groupe vient également de célébrer sa 50ème réunion avec une participation réussie sur fond de ces résolutions, en plus de la publication d’Yvon Poirier du RIPESS mentionnée ci-dessus ; et la remise, il y a quelques semaines, du premier rapport du Secrétaire général 2024 sur l’économie sociale et solidaire (ESS).

Des questions telles que le manque de protection sociale dans les économies informelles majoritaires; la pauvreté alimentaire ou les inégalités et les violations des droits des communautés discriminées peuvent être abordées par une transformation socio-économique basée sur le développement durable et la protection de la vie et de la planète sur le profit économique: la possibilité réelle d’une alternative transformatrice aux défis du monde poly-crise dans lequel nous vivons en harmonie avec l’Agenda 2030 et les Objectifs de développement durable.

Cette résolution crée des cadres juridiques pour travailler au niveau régional et national à partir des réseaux de base de l’ESS. Nous les utilissons comme outils de plaidoyer pour continuer, amplifier, la place de l’ESS dans le développement durable devant ceux qui ont le pouvoir et qui doivent voir la logique écrasante de nos arguments, valables sous toutes les latitudes et dans tous les confins.